“Comment les acteurs éducatifs réagissent-ils à l’augmentation de la violence en milieu scolaire ?” Par Antonin CODUYS
Comment les acteurs éducatifs réagissent-ils à l’augmentation de la violence en milieu scolaire ?
Antonin CODUYS
Si le sujet de la violence en milieu scolaire constitue un thème d’intérêt depuis de nombreuses années[1], tant sur les plans politique, universitaire que statistique, la question de l’influence de cette violence sur les comportements professionnels des acteurs éducatifs demeure un espace d’interrogation. Partant d’une observation de terrain, nous nous appuierons sur notre expérience de chef d’établissement adjoint[2] dans le second degré[3] pour développer une analyse mêlant données statistiques et connaissances empiriques. On cherchera à identifier les effets provoqués par l’accroissement de la violence sur les acteurs éducatifs du second degré travaillant au sein des EPLE[4] (enseignants, personnels administratifs et techniques, personnels de vie scolaire, médico-sociaux et de direction). Corollairement, on s’interrogera sur les transformations qui peuvent s’engager dans les établissements scolaires pour lutter contre cette nouvelle conjoncture éducative. Pour ce faire, on s’appuiera sur l’analyse de l’augmentation de la violence en EPLE depuis une vingtaine d’année, dont l’ampleur dépasse probablement le cadre statistique, s’inscrivant dans un nouveau « climat d’agressivité scolaire » que l’on cherchera à décrire. En réaction à cette montée de la violence, les acteurs de terrain fourbissent de nouvelles stratégies professionnelles pour se protéger et répondre à ce défi sécuritaire
Une violence scolaire qui augmente et contribue à un « climat d’agressivité scolaire » au sein des EPLE
La plupart des outils statistiques mis à la disposition du public tend à montrer un accroissement des faits de violence entre élèves d’une part, mais également vis-à-vis des personnels d’éducation du second degré[5]. Depuis sa création, en 2007, l’instrument statistique Sivis (Système d’information et de vigilance sur la sécurité scolaire) a permis au ministère de l’Éducation nationale de disposer de données reflétant les phénomènes de violence en milieu scolaire. Ce système d’information recueille et comptabilise le nombre d’incidents graves au moyen d’un ratio de 1 incident grave pour 1000 élèves. Les incidents graves sont classés dans une nomenclature qui regroupe trois types d’atteintes : aux personnes (violence verbale, physique, sexuelle…), aux biens (vol, dommage aux locaux ou au matériel ou aux biens personnels…) et à la sécurité (consommation de stupéfiants, port d’arme blanche ou objet dangereux, intrusion, atteinte à la laïcité, suicide ou tentative de suicide…). Grâce à cet indicateur, on peut ainsi observer l’évolution des phénomènes de violence scolaire depuis presque vingt ans. Lors de la première enquête Sivis, portant sur l’année scolaire 2007-2008, le nombre moyen d’incidents graves recensés s’élevait à 11,6 / 1000 élèves. En 2023-2024, le nombre a cru à 16 incidents graves / 1000 élèves, soit une augmentation de 37,93 % en l’espace de seize ans. Autre témoin de l’augmentation des faits de violence scolaire, l’apparition en 2020-2021 du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) dans le panel Sivis à hauteur de 2,8 incidents graves signalés par les inspecteurs de l’éducation nationale (IEN) en charge des circonscriptions au sein des départements. En 2023-2024, les faits de violence dans les écoles ont atteint 5 incidents graves[6], soit une augmentation de 78,57 %. Par ailleurs, il convient de noter que les enquêtes Sivis ne traduisent les faits de violence que de manière partielle. En effet, comme l’a rappelé la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), qui s’occupe des statistiques au ministère de l’Éducation, dans une note d’information en mai 2025, « tous les incidents graves ne sont pas remontés dans Sivis »[7]. Il s’agit d’une estimation des faits de violence sur des bases déclaratives réalisées par les chefs d’établissement, puis traitées par les services du ministère. Ces données ne représentent donc que la partie émergée de la violence en milieu scolaire.
Pour compléter son système de recueil et d’estimation des incidents graves, le ministère de l’Éducation nationale a déployé en 2011 des enquêtes nationales de victimation en milieu scolaire sous la forme de questionnaire pour évaluer la perception de la violence par les usagers. La première enquête interrogeant les personnels du second degré (public et privés sous contrat compris) a eu lieu en 2019[8]. Menée auprès d’un échantillon de 45 000 personnels (enseignants, personnels de direction, de vie scolaire, administratifs, techniques et médico-sociaux du service public), on apprend que 35 % des personnels interrogés déclarent avoir été victimes d’un refus ou d’une contestation d’enseignement au cours de l’année 2018-2019, 24 % de moqueries ou d’insultes, 12 % de menaces, 3,5 % de violence physique. Au regard des conditions de travail, environ 40 % d’entre eux s’estimaient en capacité d’exercer le même métier jusqu’à la retraite. Exprimés en valeur absolue et en les rapportant au nombre de personnels en EPLE dans le second degré (environ 500 000[9]), ces pourcentages seraient équivalents à 120 000 personnels victimes de moqueries ou d’insultes par an, 60 000 de menaces, 17 500 de violence physique par an.
Au-delà des outils fournis par le ministère, on peut également s’appuyer sur l’enquête nationale de victimation initiée par l’Autonome de solidarité laïque (ASL)[10] en 2022 sous la direction de deux chercheurs, Benjamin Moignard et Eric Debarbieux, neuf ans après une première enquête du même type (2013)[11]. En 2022, l’échantillon de l’enquête a porté sur près de 9000 personnels du second degré qui ont été interrogés sur leurs conditions de travail. Il en résulte une augmentation significative du pourcentage de personnels insatisfaits du climat scolaire, passant de 37,8 % (2013) à 50,7 % (2022). Par ailleurs, 40,2 % des personnels déclarent avoir été injuriés par des élèves, tandis que les violences physiques déclarées demeurent rares (2 %). En outre, l’ASL publie chaque année un baromètre du climat scolaire qui met en lumière les dossiers juridiques suivis par l’association. Le baromètre de l’année 2023-2024, publié en février 2025, révèle « une détérioration notable du climat dans les établissements, avec une hausse des agressions, menaces et diffamations à l’encontre des professionnels de l’éducation »[12]. Dans les faits, 10 685 dossiers de suivi juridique ont été ouverts auprès des services de conseil de l’ASL en hausse de 7,05 % par rapport à 2022-2023, quand les dépôts de plainte ont augmenté de 25 % (509). Pour les dossiers les plus graves, entraînant une judiciarisation, soit 5500 dossiers environ, les agressions représentent 73,8 % des dossiers. Ainsi, toutes les données statistiques convergent vers un accroissement des phénomènes de violence au sein des EPLE du second degré, dont l’origine est majoritairement endogène, et qui contribue à la constitution d’un « climat d’agressivité scolaire ».
Si l’on se penche sur les auteurs d’agression dans les différentes enquêtes que nous avons évoquées, on observe qu’ils appartiennent presque exclusivement à la communauté éducative[13]. D’après l’enquête Sivis de 2023-2024[14], les élèves représentent 91 % des auteurs d’incidents graves au sein des établissement scolaires, tandis que les familles des élèves constituent 4 % des auteurs d’incidents graves. De fait, les personnes extérieures à la communauté éducative ne représentent que 4 % du total des auteurs d’incidents graves. Si la violence extrême et traumatisante des actes terroristes (Samuel Paty, Dominique Bernard) a pu focaliser l’attention sur l’irruption de violences exogènes au sein des établissements scolaires, celles-ci demeurent en réalité marginales. Cette tendance est confirmée par le baromètre de l’Autonome de solidarité laïque 2024 qui montre que 48 % des dossiers ouverts de protection juridique professionnelle en 2023-2024 impliquaient des représentants légaux ou un proche de la famille des élèves[15]. Cette violence endogène ne se résume pas aux données statistiques, elle innerve les établissements scolaires en diffusant un « climat d’agressivité scolaire ». C’est ce que l’on observe désormais dans n’importe quel établissement scolaire (et dans de nombreux autres services publics). Il s’agit d’une violence essentiellement verbale qui se diffuse par un ton agressif, des propos défiants ou irrespectueux, des menaces, des intimidations, voire des insultes. Ce sont à la fois des contestations d’ordre pédagogique (à propos d’une évaluation, une pratique pédagogique, un contenu d’enseignement) qui dégénèrent en avanies de la part de familles d’élèves, et d’ordre organisationnel (à propos des allées et venues des élèves, des règles scolaires, des délais à tenir, les documents à fournir). Tous ces éléments, qui ne transparaissent pas dans les chiffres de la violence, participent d’un climat scolaire général qui se dégrade (à des degrés divers selon les établissements). Pour se protéger, les acteurs éducatifs s’adaptent et déploient sur le terrain de nouvelles stratégies d’action.
Pour lutter contre la violence scolaire, de nouvelles stratégies d’action locales.
Comprendre les phénomènes de violence en milieu scolaire visant les personnels implique d’abord de définir une typologie des agressions subies. En reprenant l’étude des données statistiques déclaratives (enquête Sivis 2023-2024[16]), il apparaît que 38 % des 16 incidents graves déclarés dans le second degré pour 1000 élèves concernaient les personnels en tant que victimes, soit 6 incidents graves. 80 % de ces incidents graves sont liés à des atteintes aux personnes. Parmi ces atteintes, la moitié relève de violence verbale, un tiers de violence physique. La violence physique déclarée envers les personnels équivaut en moyenne à environ 1,6 incidents graves pour 1000 élèves. Si l’on rapporte cette donnée au nombre d’élèves du second degré (5 636 000 à la rentrée 2024), cela se traduit par environ 9000 incidents graves de violence physique envers les personnels sur l’année scolaire. Cette violence physique s’étend à travers un spectre allant de la bousculade aux coups portés. Point d’acmé, la violence physique ne représente qu’un fragment des agressions par son caractère assez exceptionnel (malgré des chiffres de plus en plus impressionnants). En revanche, la violence verbale s’avère nettement plus répandue. Dirigée contre les personnels, elle concernerait 2,4 incidents graves / 1000 élèves en 2023-2024, soit environ 13 500 incidents graves annuels. Il s’agit tout aussi bien d’insultes que de menaces. Intériorisée par de nombreux acteurs éducatifs, cette violence ne fait souvent pas l’objet d’une déclaration au titre d’un incident grave. De ce point de vue, le développement des ENT (environnements numériques de travail[17]) a certes permis une communication plus directe avec les enseignants et les personnels, mais il a aussi contribué à un effet de « familiarité » dans la communication lié à une plus grande accessibilité. Par son caractère instantané et sans intermédiaire, l’ENT décuple parfois des propos véhéments visant à contester une punition, une organisation ou une notation. Deux phénomènes concourent ainsi au renforcement d’un « climat d’agressivité scolaire » : d’une part, le manque de civilité dans les échanges avec les familles d’élèves, d’autre part, l’essor d’une indiscipline chronique chez les élèves. Il existe en effet un « continuum scalaire » qui s’étend de l’indiscipline (grade le plus bas) à la violence scolaire (grade le plus élevé), comme nous l’expliquions dans un autre article[18]. Par leur caractère protéiforme, les phénomènes d’agression s’intègrent dans une nomenclature complexe, alors même que les lieux et les temps des agressions demeurent bien identifiés au sein des établissements scolaires.
En ce qui concerne les violences commises par des élèves envers des personnels, tous les lieux d’agression ont pour facteur commun la moindre présence des adultes. Il en va ainsi des couloirs et escaliers lors des interclasses. Lieux privilégiés du chahut, il arrive assez fréquemment que des conflits éclatent lorsqu’un adulte intervient, souvent seul, face à des élèves turbulents. Parfois violents verbalement, ces conflits dégénèrent en prises à partie s’appuyant sur un arsenal d’intimidation, allant du regard à la parole, parfois accompagné du geste. Ces espaces intermédiaires, isolés et moins surveillés, offrent un cadre propice à l’expression décontractée de provocations qui sourdent comme des défis posés à l’autorité des adultes de l’établissement. Paradoxalement, la cour de récréation, bien que surveillée par de nombreux adultes, concentre de nombreuses tensions à cause du flux d’élèves qui la traverse. Autre espace apparemment sous le contrôle de l’adulte, la salle de classe peut se transformer en huis clos périlleux quand la gestion de classe manque de fermeté. Sous l’effet d’une autorité vacillante, les tensions se transforment en violence verbale, quelquefois physique, parfois filmée. Dernière espace emblématique, la grille située à l’entrée de l’établissement, particulièrement en collège. Les règles d’entrées et de sorties y sont nettement plus strictes qu’au lycée. Entravés dans leur volonté d’aller et venir, certains élèves font valoir régulièrement leur énervement devant les limites qui leur sont posées et agressent verbalement le personnel de vie scolaire chargé de sécuriser le portail. C’est également un lieu régulier d’agressions émanant de familles d’élèves pour des motifs souvent futiles. Pour certaines familles, le portail de l’établissement n’est plus perçu comme une sécurité pour leur enfant, mais comme une privation de liberté. L’intérêt collectif ne fait plus sens au regard des impératifs individuels de chacun. Cette agressivité, qui est très fréquente, frappe également l’agent de loge qui accueille le public ; celui-ci doit régulièrement faire appel à d’autres adultes qui s’interposent. A cela s’ajoute des tentatives d’intrusion (plusieurs par an dans n’importe quel établissement) afin de chercher un enfant, rencontrer un personnel de vie scolaire ou de direction. Il faut en être conscient : le cadre protecteur et sanctuarisé des EPLE ne subsiste plus. C’est pourquoi l’entrée des EPLE (la grille, le portail) représente le plus grand défi sécuritaire des prochaines années. En complément de ces lieux typiques, il existe aussi des temps plus risqués, à l’instar des réunions parents-professeurs[19]. Lors de ces réunions, il n’est plus rare pour un chef d’établissement d’intervenir afin de faire cesser une entrevue qui s’envenime verbalement. C’est à cause du développement de ces agressions que les acteurs éducatifs sont conduits à développer de nouvelles stratégies d’adaptation.
Au sein du corps enseignant, on observe depuis plusieurs années l’émergence d’une solidarité renforcée entre pairs sur les sujets de sécurité. On peut identifier ce phénomène comme un mécanisme de « co-protection », ou « protection réciproque », qui apparaît selon les circonstances. Par exemple, au moment des réunions parents-professeurs, de nombreux enseignants souhaitent recevoir les parents à deux dans la même salle afin de pouvoir agir réciproquement en cas de tension. Des stratégies de « co-protection » s’installent également dans les couloirs et les salles de classe. La stratégie de la « porte ouverte » de la salle de classe sert aussi à prévenir les collègues immédiats si nécessaire. Peu répandue il y a encore quelques années, cette stratégie se généralise désormais. Elle rompt pourtant avec le « mythe » du magister seul devant sa classe. En salle des professeurs, on ne compte plus les débriefings informels autour d’élèves ou de familles difficiles, ainsi qu’un partage de stratégies de communication (répondre ou ne pas répondre à un message, élaborer un texte commun, recevoir un parent à plusieurs, convoquer un élève devant l’équipe pédagogique). Si elles se recoupent dans de nombreux établissements, ces stratégies dépendent de la bonne cohésion des équipes enseignantes et ne permettent pas de répondre à tous les risques. D’autres personnels s’organisent également dans une démarche de protection mutuelle, en particulier les équipes d’assistants d’éducation. Par coutume, il s’agit d’équipe plus soudée et homogène qui n’hésite pas à s’épauler pour affronter des situations tendues, voire des crises (menaces, intrusions, insultes, violence physique). Ces stratégies de vie scolaire s’organisent notamment autour de la communication rapide des événements (par des groupes dédiés de messagerie), une connaissance accrue des lieux et des usagers, ainsi qu’une solidarité renforcée. Au sein d’un EPLE, plusieurs « cercles » de « co-protection » se chevauchent ainsi. Dans le meilleur des cas, ces stratégies de protection créent une émulation positive et amplifient la sécurité des personnels.
Au regard de l’extension des faits de violence en milieu scolaire, la sécurité est devenue pour les chefs d’établissement un enjeu complexe qui mobilise une attention accrue. Disposant de responsabilités importantes[20], les moyens des chefs d’établissement sont encore assez limités et reposent sur trois piliers : la gestion des risques, le développement d’une communauté de « co-protection » et l’intervention lors d’une crise. Parmi l’arsenal dont disposent les chefs d’établissement, l’autorité que leur confère leur statut demeure un atout. Dès lors, il s’agit d’exposer la fonction pour assurer un ordre symbolique de manière à prévenir les tensions. Par exemple, il s’agit de se positionner régulièrement à l’entrée de l’établissement pour sécuriser l’entrée mais aussi pour recueillir toutes les informations utiles sur les événements de l’établissement. Au vu du contexte sécuritaire que nous connaissons, le temps des chefs d’établissement reclus dans une tour d’ivoire est révolu. En tant que garant de la sécurité, le chef d’établissement a également pour mission de développer les réflexes professionnels de tous les personnels. Par exemple, inciter les enseignants à le mettre en copie de messages menaçants, favoriser la pratique des dépôts de plainte en cas d’incidents graves, développer une grammaire standardisée et factuelle des rapports d’incidents. Toutefois, il n’est pas certain que toutes les stratégies évoquées permettent à elles seules d’enrayer l’augmentation de la violence envers les personnels. C’est pourquoi la pertinence d’un changement de paradigme sécuritaire au sein des EPLE dans les années à venir constitue autant un espace de réflexion qu’un défi collectif.
Profondément marqués par les effets de l’augmentation de la violence scolaire au sein des EPLE, les acteurs éducatifs ont développé de nombreuses stratégies pour se protéger et s’adapter. Ces stratégies sont-elles suffisantes ? Au regard de la multiplication des plans ministériels, des rapports politiques et des outils statistiques, il apparaît nécessaire d’engager les établissements scolaires dans une transformation profonde de sécurisation collective. Lieux d’éducation traversés par un « climat d’agressivité scolaire », les EPLE devront probablement s’engager dans un aggiornamento à la hauteur du défi sécuritaire qui leur fait face afin de retrouver un cadre serein et former la Nation aux enjeux du monde qui vient.
Antonin Coduys
Proviseur adjoint
Lycée Marie de Champagne
Troyes (Aube)
[1] Songeons, par exemple, au rapport du sénateur Jean-Louis Lorrain publié en 1998 et intitulé « Les violences scolaires, ni fatalité, ni impuissance », mais également au rapport de Jacques Dupâquier commandé par l’Académie des Sciences morales et politiques en 1999 et intitulé La violence en milieu scolaire (PUF) ou bien encore aux travaux d’Eric Debarbieux.
[2] Principal adjoint au collège Jean Jaurès de Nogent-sur-Seine (Aube), puis proviseur adjoint du lycée polyvalent Marie de Champagne à Troyes (Aube).
[3] Du collège au lycée, par opposition au premier degré qui désigne l’école primaire (maternelle et école élémentaire).
[4] Établissements publics locaux d’enseignement (collèges, lycées, EREA).
[5] Secrétaires administratifs, agents territoriaux, assistants d’éducation, conseillers principaux d’éducation, infirmiers, assistants sociaux, psychologues scolaires, enseignants, personnels de direction.
[6] En tenant compte de l’ajout, pour l’année 2023-2024, des écoles privées sous contrat.
[7] Note d’information, « Les signalements d’incidents graves dans les écoles et établissements publics et privés sous contrat en 2023-2024 », n°25.28, mai 2025, DEPP.
[8] Note d’information, « Résultats de la première enquête de climat scolaire auprès des personnels du second degré de l’Éducation nationale », n°19.53, décembre 2019, DEPP.
[9] « L’état de l’École 2024 », n°34, novembre 2024, DEPP.
[10] Association loi de 1901, l’ASL compte environ 480 000 adhérents parmi les personnels de l’Éducation nationale. Elle vise à apporter une expertise juridique dans les contentieux rencontrés par les personnels tout en promouvant les valeurs républicaines.
[11] « A l’école de la défiance », sous la direction d’Eric Debardieux et Benjamin Moignard, Autonome de solidarité laïque, octobre 2022.
[12] « Baromètre du climat scolaire 2023-2024 », Autonome de solidarité laïque, février 2025, (https://www.autonome-solidarite.fr/articles/barometre-du-climat-scolaire-2023-2024/).
[13] Article L111-3 du code de l’éducation : « La communauté éducative rassemble les élèves et tous ceux qui, dans l’établissement scolaire ou en relation avec lui, participent à l’accomplissement de ses missions. Elle réunit les personnels des écoles et établissements, les parents d’élèves, les collectivités territoriales, les associations éducatives complémentaires de l’enseignement public ainsi que les acteurs institutionnels, économiques et sociaux, associés au service public de l’éducation ».
[14] Note d’information, « Résultats de la première enquête de climat scolaire auprès des personnels du second degré de l’Éducation nationale », n°19.53, décembre 2019, DEPP.
[15] « Baromètre du climat scolaire 2023-2024 », Autonome de solidarité laïque, février 2025, (https://www.autonome-solidarite.fr/articles/barometre-du-climat-scolaire-2023-2024/).
[16] Note d’information, « Les signalements d’incidents graves dans les écoles et établissements publics et privés sous contrat en 2023-2024 », n°25.28, mai 2025, DEPP.
[17] Site internet de l’établissement permettant, au moyen d’un accès personnel, de communiquer avec les enseignants et les personnels grâce à une messagerie et un annuaire intégrés. L’ENT représente une solution globale pour suivre les résultats scolaires de son enfant, ses absences, ses retards et d’obtenir toutes les informations liées au fonctionnement de l’EPLE.
[18] CODUYS Antonin, « Comment l’indiscipline défie-t-elle les apprentissages scolaires », AFAE, mai 2025 (https://www.afae.fr/debats/commentlindisciplinedefietellelesapprentissagesscolaires/).
[19] Moments d’échanges entre l’équipe pédagogique et les familles d’élèves qui ont lieu deux fois par an.
[20] « En qualité de représentant de l’État au sein de l’établissement, le chef d’établissement : […] 3° Prend toutes dispositions, en liaison avec les autorités administratives compétentes, pour assurer la sécurité des personnes et des biens […] 4° Est responsable de l’ordre dans l’établissement. Il veille au respect des droits et des devoirs de tous les membres de la communauté scolaire et assure l’application du règlement intérieur » (Article R421-10 du code de l’éducation).
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