“Sur la territorialisation de l’Éducation nationale” par Alain BOUVIER

Alain BOUVIER (Ancien recteur, professeur associé à l’université de Sherbrook)

Juillet 2017

Ce texte concerne l’éducation en France. Ailleurs, le problème abordé dans ces quelques lignes se pose en des termes souvent différents, surtout dans les pays où l’éducation est historiquement et culturellement territorialisée. Ces questions de territorialisation ont commencé à être examinées au début des années 1990, en particulier à travers des écrits pionniers de Bernard Charlot. Dans cet article, nous considérons les territoires comme les lieux de renforcement des liens horizontaux et concrets entre les acteurs et les institutions, en vue d’élaborer et de coconstruire des projets de développement éducatif, ce qui appelle à de nouvelles formes de gouvernance locale, mais aussi globale. Ce dernier point sera peu abordé ici, nous l’avons développé dans Bouvier A. 2012.

“Le business de l’éducation” par Christophe ASSENS

Christophe ASSENS (Professeur en sciences de gestion, UVSQ)

Juin 2017

Pour répondre aux limites de la massification de l’enseignement public, l’incursion du secteur privé dans l’accompagnement scolaire devient un phénomène de plus en plus répandu. Est-ce que cette intrusion des entreprises privées préserve les missions du service public, sur l’égalité des chances, la continuité et la mutabilité de l’enseignement ? Cet article expose les enjeux historiques dans l’évolution de l’enseignement, en mettant en perspective la montée en puissance du secteur privé, renforcé par la transformation digitale comme un « nouveau phare d’Alexandrie », qui attire les jeunes générations d’élèves comme des papillons de nuit désorientés par la lumière artificielle des écrans d’ordinateur !

“La santé psychologique des directions d’écoles” par France GRAVELLE

France GRAVELLE (Professeure en gestion de l’éducation et nouvelle gouvernance, Université du Québec à Montréal)

Mars 2017

Depuis déjà quelques années, les systèmes scolaires québécois et ontarien ne cessent de changer faisant place, d’une part, à un contexte multiculturel où l’expression des droits semble être plus marquée et, d’autre part, à l’utilisation accrue des technologies de l’information. Les commissions scolaires québécoises ainsi que les conseils scolaires ontariens sont concernés au plus haut point par tous ces changements, car c’est en grande partie sur ces organisations que la société compte pour préparer les individus à relever les défis que posent l’ère du 21e siècle (Organisation des Nations-Unis pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), 2015). Ainsi, afin de s’actualiser, les systèmes scolaires québécois et ontarien ont dû être modifiés pour répondre aux nouvelles réalités des populations desservies.

 Lire la suite

“Former les maitres : quel métier pour quelle école ?” par Yves ZARKA

Yves ZARKA (IA-IPR EVS)

Février 2017

Ressurgie dans le contexte de la mise en place de la mastérisation initiée sous le ministère de Xavier Darcos à partir de 2010, la formule : « enseigner est un métier qui s’apprend ! » a été son slogan critique, aussitôt repris pour engager sa réforme de la réforme par le ministre Vincent Peillon à partir de 2013. Nous ne reviendrons pas sur cette polémique qui s’est surtout résumée, selon nous, à une querelle de temporalités et de proportions entre les différents ingrédients devant entrer dans sa composition. Traitée d’un strict point de vue technique, la formation des maitres – dans son volet professionnel initial en particulier – apparait comme ayant déjà tout ou presque inventé en matière de dispositifs, de structures et de modalités. Peut-on encore faire du neuf ? Sans s’interroger sur ce que la société attend de son école, comment définir ce qu’on attend de ses enseignants ? Peut-on espérer faire changer le scénario de leur formation, pour qu’il cesse de préparer les maitres au métier d’avant-hier dans une école d’hier ?

 Lire la suite

LES CONFERENCES PETITS-DEJEUNERS 2017 : Réussir la transformation du secteur public – Institut de la sociodynamique

Vendredi 16 juin 2017

8h30 à 10h00

Palais du Luxembourg,

15 ter rue de Vaugirard, 75006 Paris

MODALITÉS D’INSCRIPTION :

> En raison d’un nombre de places limité et du plan Vigipirate, nous vous invitons à nous confirmer dès à présent votre participation. Les personnes non inscrites ne pourront se présenter à l’accueil.

> Présentation obligatoire d’une pièce d’identité.
> Stationnement interdit dans l’enceinte du Sénat

 

S’inscrire

Besoin d’aide ?

 

FRAIS DE PARTICIPATION AU PETIT-DEJEUNER
> Adhérents Personnes Physiques à jour de leur cotisation 2017 : 25 Euros
> Adhérents Entreprises à jour de leur cotisation 2017 : participation à titre gracieux dans la limite de 5 inscrits
> Non adhérents au titre de 2017 :  50 euros

 

L’INSCRIPTION EST PRISE EN COMPTE AU MOMENT DU REGLEMENT
L’adhésion à l’Institut de la sociodynamique ainsi que le règlement de la cotisation 2017 se font en ligne

Les parents et l’école : je t’aime , moi non plus – Colloque académique Grenoble

Mercredi 17 mai 2017

9h-16h

Lycée Stendhal

Grenoble

Merci de vous inscrire avant le 12/05 via le formulaire en ligne :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdOuT2Rna9O3Q_baxxQD3LXI42tZlf8O
BPFwTGbeVow-SnZCQ/viewform

Le comité de pilotage du colloque répond à vos questions :
– Marie-Hélène Bellinghery, proviseure-adjointe de la Cité scolaire internationale à Grenoble : marie-helene.bellinghery@acgrenoble.fr
– Aymeric Meiss, proviseur du lycée Stendhal à Grenoble : aymeric.meiss@ac-grenoble.fr
– Pascale Iung, principale du collège Le Revard , à Grésy sur Aix : pascale.iung@ac-grenoble.fr
– Isabelle Martinez, principale-adjointe du collège Evire à Annecy le Vieux: Isabelle.Martinez2@ac-grenoble.fr
– Vincent Guiral, IA-IPR Physique-Chimie : vincent.guiral@ac-grenoble.fr
– Nathalie Simonet, principale du collège Pré-Bénit à Bourgoin-Jallieu : nathalie.simonet@ac-grenoble.fr

“L’effet collégialité en Mathématiques” par Jacques HUBERT

Jacques HUBERT (professeur agrégé de Mathématiques, Ariège)

Novembre 2016

Dans une même discipline, existe-t-il des inégalités dans la qualité d’apprentissage d’un établissement à l’autre ? Si oui, le travail en équipe est-il une variable significative de ce phénomène, créant un « effet collégialité disciplinaire » ? Quels sont les indicateurs permettant de visualiser cet effet ? L’enquête menée dans un lycée ariégeois sur la discipline mathématiques a pour objectif de répondre à ces questions et de proposer des solutions. Elle montrera aussi les difficultés à instaurer un travail en équipe disciplinaire dans un établissement. Nous observerons comment chaque acteur (enseignants, chef d’établissement et inspecteur) s’approprie au quotidien, en fonction de ses propres intérêts et visions du métier, cette injonction de plus en plus forte de l’institution à travailler autrement et à remettre en question régulièrement ses pratiques.

 Lire la suite